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Ma Critique interne, peut-être comme la tienne, se manifeste à chaque fois que je crée quelque chose, que je veux prendre la parole dans une discussion qui m’intéresse ou que j’aimerais me montrer honnête et vulnérable avec une amie. Dans un dessin animé, ce serait une réplique miniature de moi posée sur mon épaule, qui dirait avec une voix crispante : “Tu n’a rien d’intéressant à dire, ça ne vaut pas le coup, elle ne te verra plus jamais de la même manière.”
Quand notre vie ordinaire n’est plus suffisante
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On se réveille, on va au travail, on voit les mêmes visages encore une fois. Les transports en commun sont notre second lieux de résidence. Il y a le ménage et les devoirs à rendre. Puis les réseaux sociaux et les heures qu’on a honte d’avoir passé sur Netflix (alors que tout le monde dehors semble avoir une vraie vie bien remplie).
Être soi, rachetée, libre
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Ce qui me prive de la joie, ce qui m’en éloigne, c’est ce mensonge qui tourne comme une vielle rengaine dans ma tête : si tu veux y arriver, il faudra que tu prennes le contrôle de ta vie toute entière. Il faudra que tu sois comme le monde veut que tu sois.
La question de l’influence
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« Elle a 5000 abonnés sur Instagram. Ce n’est pas réellement une influenceuse. »
J’avale une bouchée de mon carrot cake en essayant de comprendre ce que mon amie, assise en face de moi un matcha latté à la main, vient de me dire. 5000 abonnés, ce n’est donc pas suffisant pour être considéré comme influent.
The Fear Of Missing Out
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Il y a quelques jours, je me souviens avoir tenté de tenir un semblant de conversation avec une collègue, louchais en même temps sur mon téléphone pour répondre à un message et me listais mentalement tout ce que j’allais devoir faire après la pause déjeuner.
Le repos des perdants
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Je suis celle qui oublie ses rendez-vous. Celle dont les mots font plus de mal qu’elle ne le voudrait. Je suis en amnésie constante de la Bonté qui m’accompagne. Je fais des erreurs, je bégaye quand je suis fatiguée et je trébuche sur les mêmes vices.
Je suis une perdante.
Je ne suis pas prête
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C’était il y a quelques jours, j’écoutais mon père raconter à des invités comment lui et ma mère s’étaient mariés quatre mois après s’être mis ensemble, étaient partis sur un autre continent avec un bébé et pas vraiment d’argent de côté, puis avaient continué d’appréhender la vie avec ce fol entrain bien à eux.
Il dolce farniente, ou le repos à l’italienne
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Il y a quelque chose de tranquillisant dans l’idée de ne rien faire juste pour le plaisir — pas pour fuir le travail à exécuter, mais simplement pour faire une pause au milieu de la course folle qu’est la vie ordinaire
Quand l’attente devient pesante
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Enfant, je faisais partie de ces petites filles — un club très sélect et pas très glam — qui disent, les joues rosies d’espoir, que “mon premier amour sera mon mari.”
Arrêter ses études : une décision sage ?
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Rêveuse incontestée, je me retrouve pour la première fois de ma vie sans aucune idée de ce que je voudrais en faire. Comme beaucoup d’autres bacheliers, me voilà maintenant avec un bac en poche et plus rien ne me semble certain quant à mon avenir.